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Les violences avec mort d’hommes sont survenues cette semaine à Buea et à Bamenda. journalducameroun.com

Des violences survenues dans les régions anglophones du Cameroun ont entraîné la mort d’au moins six personnes dont un sénateur, un chef de village, un militaire entre le 11 et le 12 janvier 2022.  

 

Il n’y a point de trêve dans les régions anglophones en proie à la crise sécuritaire au Cameroun. Cette semaine encore, les attaques non revendiquées par les auteurs ont fait de nombreux morts à Buea et à Bamenda, principales villes des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

Le 12 janvier, des hommes armés ont ouvert le feu en périphérie de la ville de Buea. Au cours de cette attaque, au moins deux civils et un militaire ont trouvé la mort, rapportent nos confrères de Rfi. Pourtant, la ville de Buea accueille des équipes qui disputent la 33è édition de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN).

Un jour avant cette attaque, c’est à Bamenda que les hommes armés étaient de passage. Ils y ont versé du sang, laissant les habitants dans la consternation. En effet, le 11 janvier 2022, les assaillants non identifiés ont tiré « à bout portant » sur Henry Kemende, avocat et sénateur du Social Democratic Front (SDF). Il a été élu en 2018 lors des dernières sénatoriales au Cameroun.

Selon le communiqué de son parti, le drame s’est produit vers 20h. Le corps de Henry Kemende « baignait dans une mare de sang lorsqu’on l’a trouvé. Urgemment transporté au centre médical PMI Nkwen, il a rendu l’âme peu après ». Le vice-président du parti de Joshua Osih, en regrettant cet acte dans la « stupéfaction », l’attribue aux séparatistes anglophones.

La même nuit, des hommes armés ont tué un chef de quartier à Bamenda. L’infortuné a tenté de s’opposer à l’enlèvement de son voisin, selon le témoignage de son enfant recueilli par BBC Afrique. De même, à une vingtaines de kilomètres de Bamenda, le chef du village Bushi dans l’arrondissement de Santa a été abattu par des individus armés. Ces hommes l’accusent en d’être de mèche avec les autorités des forces armées républicaines.

Au regard de ces événements tragiques, et de ceux qui les ont précédés, la Can est de loin une fête dans ces deux régions. Les populations ont de la peine à supporter leurs équipes préférées par peur des représailles des séparatistes. De ce fait, les supporters regardent les matchs à domicile, sans grand bruit, révèle la même source.

 

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