Prévu pour le 08 avril prochain, le départ en congés du deuxième trimestre dans les lycées et collèges a été reporté d’une semaine par la Ministre des Enseignements Secondaires et celui de l’Education de Base. Cependant, la rentrée du troisième trimestre reste inchangée.
Le deuxième trimestre de l’année scolaire est rallongé d’une semaine, pour les élèves des Lycées et collèges. Ainsi, le départ en congé, prévu le 8 avril, est repoussé au 15 avril. En conséquence, les élèves du Secondaire ne bénéficieront que d’une semaine de repos. La rentrée du troisième trimestre étant maintenue au 25 avril prochain.
C’est la quintessence d’une décision signée conjointement par les Ministres des Enseignements Secondaires et de l’Education de Base, le 1er avril dernier.
Un réaménagement du calendrier qui survient après 4 semaines de grève des enseignants, réunis sous le Mouvement On A Trop Supporté. Un ralentissement des activités académiques qu’il faut rattraper, en vue de la préparation des évaluations et examens de fin d’année.
Les élèves, grands perdants du mouvement de grève
Car les élèves ont passé plus d’un mois sans cours dans les lycées, notamment. Inquiets, certains d’entre eux ont même entrepris des manifestations publiques dès le 07 mars dernier. Chefs de file, des candidats aux examens de fin d’année ont demandé aux autorités, que des solutions soient trouvées rapidement, afin que les activités académiques puissent reprendre.
A Douala notamment, des élèves du Lycée de Mabanda, dans la banlieue de Bonabéri, avaient battu le pavé, en soutien à leurs enseignants. Des manifestations similaires a été organisée par des élèves du Lycée Rural d’Ebolowa, dans le Sud. Même scénario dans la région de l’Extrême-Nord, où des élèves du Lycée de Tokombéré ont manifesté leur inquiétude face aux autorités administratives de céans.
Débrayage
Depuis, les cours ont repris dès le lundi 28 mars 2022 sur l’ensemble du territoire. Certes, toutes les revendications des enseignants n’ont pas encore été résolues. Mais le Président de la République a instruit une première batterie de mesures financières et administratives. L’application de ces mesures, rendues immédiates par le Ministère des Finances et celui de la Fonction Publique, a permis la prise en solde de certains personnels de l’Etat et un début de réforme du système de traitement des dossiers d’intégration et d’avancement des enseignants.
Des mesures qui ont favorisé un débrayage de la grève, tel qu’observé depuis lundi 28 mars, au grand soulagement des apprenants.