D’après la Société Camerounaise de Droits Voisins (SCDV), cette somme d’argent représente les droits d’auteur accumulés par l’icône de la musique camerounaise.
En raison de son rang et de sa discographie, Ekambi Brillant s’attendait à percevoir des droits d’auteur aussi lourd que sa réputation. L’année dernière, la Société Camerounaise de Droits Voisins a proposé au makossa man une cagnotte qui s’élevait à 180000 FCFA. Le chanteur camerounais ne cesse fulminer et entend déposer plainte contre la SCDV.
La répartition a toujours été décriée par nombre d’artistes. Des sociétés de droits d’auteurs n’hésitent pas à proposer n’importe somme aux artistes. En matière de droit d’auteur, lorsque les droits sont mal ou non protégés, on observe que les auteurs se détournent des secteurs créatifs et que les industries culturelles s’effondrent.
Par conséquent, des emplois se perdent et le tissu économique se fragilise. Dans le domaine du droit d’auteur et des droits voisins, il est important de relever que les rémunérations dues au titre de l’exploitation des objets protégés par la propriété intellectuelle sont si importantes là où ces droits sont bien protégés, qu’elles sont susceptibles de constituer l’unique source de revenus des créateurs.
Les droits de propriété intellectuelle constituent souvent une, voire la seule garantie de crédit dont disposent les créateurs et les auxiliaires de la création et qu’en aval, ils constituent une assiette non négligeable de paiement pour les créanciers. Il en découle qu’une protection optimale de ces droits permet de conserver leur valeur économique et de rassurer les financiers intervenant dans ce secteur.