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L’homme en tenu n’a pas survécu le 1er septembre à l’embuscade   tendue par des indépendantistes à Bamenda, au Nord-Ouest du Cameroun.

Le sang continue de couler dans les régions du nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun, en crise sécuritaire depuis plus de 3 ans. Le 1er septembre, un inspecteur de police connu sur le nom de Petit Bikolo a succombé à la suite d’une fusillade orchestrée par les séparatistes anglophones. Les sources rapportent que l’homme en tenue âgé de 28 ans, effectuait régulièrement une patrouille dans la région avec ses collègues.

En effet, son équipe et lui ont été surpris par des hommes armés non identifiés et non quantifiés qui se cachaient dans un bâtiment près des lieux de l’incident. « Les officiers se trouvaient à un poste de contrôle à Small Mankon, non loin du rond-point des chimistes de la ville, lorsque des hommes armés non identifiés ont émergé d’une maison voisine à bord de motos et ont ouvert le feu avant de s’en aller », a déclaré une note vocale attribuée à une source de sécurité.

La principale victime à sur le champ été conduite aux urgences de l’hôpital de Bamenda avant d’y rendre l’âme. En réponse à cette attaque, les policiers ont riposté par des coups de feu. Des faits qui plongés la population des environs dans une grande frayeur.

« De l’avenue commerciale au marché alimentaire, en passant par Small Mankon et Sonac Street, tout est au point mort. Ceux qui étaient dans les magasins du centre commercial de Bamenda ont dû se prosterner pendant de longues heures alors que la fusillade s’intensifiait. Même les médecins, les infirmières et les patients ont eu du mal à se mettre à l’abri », a déclaré une autre source locale.

D’aucuns rapportent qu’au moins un civil a été blessé lors des coups de feu. Des vidéos amateurs montrent des motos qui s’enflamment tandis que d’autres sont remorquées. Une autre vidéo met en exergue des policiers détruisant des commerces de fortune le long des rues principales de Bamenda. De la nourriture et d’autres articles ont été vidés dans les gouttières par les hommes armés en uniforme de police.

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Florelle Sateu

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